DR. YESSO TCHE MAX MEDARD

DR. YESSO TCHE MAX MEDARD

AU PLAN MORAL ET SPIRITUEL

Tous nos frères et sœurs s’accordent à proclamer que Dieu a béni la Côte d’Ivoire. Et pourtant l’Amour, qui est le fruit de cette bénédiction, ne transparait pas dans nos comportements quotidiens.

         La cupidité et la recherche effrénée de l’argent, les démonstrations ostentatoires des richesses ont été comme un aimant et un poisson foudroyant à la fois, pour la société ivoirienne.

         C’est à cet objectif qui ronge et précipite dans le chaos, pour lequel tous rivalisent de ruse, que l’on doit la généralisation de la corruption, la concussion et autres fléaux moraux que traverse notre Pays. S’il est vrai que le droit est le socle sur lequel se construit une société dite «  civilisée, moderne et démocratique », il  conviendrait d’ajouter que celle-ci ne peut se réaliser sans une base spirituelle solide.

         C’est pourquoi l’UDCI, tout en soutenant la consolidation de la laïcité de l’Etat, reconnait aux cultes un rôle éducatif irremplaçable dans le réarmement moral des citoyens, sur des principes édictés par notre loi fondamentale.

Une attention particulière devra être portée afin de soutenir les œuvres qui s’affirment dans cette voie.

         C’est pourquoi, en guise de CONCLUSION, je  voudrais plutôt former UN VŒU,  qui est aussi UNE PRIERE, pour notre chère Côte d’Ivoire :

         Frères et sœurs, chers amis, je forme le vœu que tous, tant que nous sommes, quelque exceptionnellement grande ou infiniment petite que soit notre condition, nous puissions dans les jours prochains, dans un élan de résurrection, contribuer à nous affranchir de nos oripeaux, de notre orgueil et de notre suffisance, afin de partager ensemble la même vision, et d’avoir enfin conscience d’appartenir à une même communauté d’idéal et d’intérêt, de nous sentir ivoiriens d’abord et avant tout, et vivre une réelle fraternité.



02/11/2013
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