AU PLAN SOCIAL ET CULTUREL
Au plan social et culturel
C’est à l’aune de ces principes que nous vous invitons à réfléchir non seulement sur les questions qui font l’actualité aujourd’hui, mais aussi sur celles qui feront l’actualité demain, sur la place de l’Etat dans la société.
C’est pour ces mêmes raisons que nous militons pour réintégrer les structures traditionnelles dans le jeu des institutions, tant pour rendre la justice que pour gérer nos terroirs.
La liberté et la responsabilité étant deux concepts indissociables, l’UDCI, dans l’approche des programmes sociaux, se réfère avant tout à la notion de responsabilité.
En plaçant l’individu au centre de ses préoccupations sociales, et en reconnaissant qu’il n’y a pas de projet social crédible sans socle d’assistance qui obère, de toute façon, le fruit du travail de la collectivité.
Cependant, l’état de misère avancée d’un nombre anormalement élevé de nos frères et sœurs, appelle de notre part la mise en œuvre très urgente d’une stratégie nationale de lutte contre la progression de la pauvreté. Un plan qui permette de créer rapidement un environnement stable et prévisible pour que chacun puisse entreprendre et profiter du fruit de son travail.
C’est seulement dans un environnement favorable aux initiatives d’individus responsables, que les problèmes de l’école, de la santé publique, de la jeunesse de la rue, trouveront une solution satisfaisante.
La lutte contre la pauvreté ne doit plus se mesurer à la progression du PNB ou taux de croissance, même à deux chiffres ; mais à l’amélioration réelle et constante des conditions ordinaires de vie que sont le logement.
De véritables négociations entre les partenaires sociaux que sont les syndicats, le patronat, les pouvoirs publics, doivent s’ouvrir sans tarder aux fins de redéfinir les termes d’un nouveau contrat social, de donner un contenu consensuel aux obligations et devoirs réciproques des membres du corps social.
Les Etats-Généraux de la Nation, car c’est de cela qu’il s’agit, seront alors le point de départ d’une nouvelle vie économique et sociale dans notre Pays.
La justice de notre pays doit, elle aussi, être reformée en profondeur devra se fonder sur les principes de liberté de l’ère technologique, celle qui conçoit la société dans une dynamique de constances mutations auxquelles le droit doit s’allier et s »adapter pour se réécrire sans perdre son objet.
L’indépendance de la justice est liée à celle du citoyen face à l’omnipuissance de l’Etat. Au demeurant, notre concept de société de droit interactive et de gouvernance de proximité ne peut que réclamer une justice performante intègre, libre et participative.
Au niveau culturel enfin
Les technologies digitales qui sont la pierre angulaire de la nouvelle économie mondiale, sont des technologies de support qui ont besoin d’un contenu.
La musique, les rats vivants et les rats plastiques associent désormais très étroitement ces technologies, et offrent ainsi des champs d’opportunités prodigieuses, une perspective quasiment sans limite qui s’ouvre à l’ensemble de nos activités culturelles.
Nul n’ignore la diversité de la richesse et la richesse de notre gisement culture.
La Côte d’Ivoire est donc à même de tirer un profit économique considérable de cette nouvelle donne qui, elle-même, est adossée à une véritable économie de la culture au niveau planétaire. Mais pour cela, il faut que l’Etat organise un cadre d’expression de l’initiative, notamment avec des programmes d’appui et d’encouragement à l’émergence d’une classe d’entrepreneurs de la culture.